Annexe: économie partagée
Cette annexe est un document vivant et évolutif. Elle est à lire et à respecter comme la charte elle-même. Elle est à compléter, modifier ou corriger par le collectif du Mallouestan.
Présentation
Cette annexe présente les principes de l’économie partagée au sein du collectif du Mallouestan. Le Mallouestan a pour but de créer un lieu de vie, d’expérimentation et de partage. L’économie partagée est un des piliers de ce projet. Elle est un outil de lutte contre le capitalisme et la marchandisation de nos vies. Elle est aussi un moyen de créer des liens entre les personnes, de favoriser l’entraide et la solidarité. Elle repose sur la mise en commun de ressources, de savoirs et de compétences, ainsi que sur la création de réseaux d’échanges et de solidarité.
Rôles
Plusieurs rôles sont définis au sein du collectif du Mallouestan. L’économie partagée s’applique à tous les rôles, mais de manière différente.
- Arrimé·e : Les arrimé·es sont les personnes qui ont choisi de s’engager dans le projet du Mallouestan. Iels sont impliqué·es dans la gestion du lieu et des ressources, ainsi que dans l’organisation des activités. Iels ont un rôle central dans l’économie partagée.
- Résident·e : Les résident·es sont les personnes qui vivent sur le lieu, mais qui ne sont pas impliqué·es obligatoirement dans la gestion du lieu. Iels peuvent participer aux activités et iels participent à l’économie partagée, mais de manière moins engagée que les arrimé·es.
- Visiteur·e : Les visiteur·es sont les personnes qui viennent sur le lieu pour une courte durée. Iels peuvent participer aux activités et à l’économie partagée, mais de manière ponctuelle.
De façon générale
Le lieu, malgré son souhait de s’abstraire de l’économie capitaliste, est malgré tout soumis à des frais. Ces frais sont à la charge de l’ensemble des personnes vivant sur le lieu. Il est donc demandé à chaque personne vivant sur le lieu de participer à la vie économique du lieu quand cela est possible et nécessaire. Un pot commun est donc mis à disposition pour que chacun·e participe selon ses moyens. Ces derniers ne peuvent être un motif d’exclusion du lieu ou de quelconque sanction du collectif. Pour cadrer les frais et les dépenses, un budget est défini collectivement sur le lieu couvrant tous les frais nécessaires et collectifs. Ce budget est discuté et validé lors des réunions trimestrielles. Il est voté à l’unanimité des habitant·es du lieu.
Pour le cas des visiteur·es, il est demandé de participer à la vie économique du lieu en fonction de leurs moyens. Iels peuvent participer au pot commun ou faire des dons en nature (matériel, nourriture, etc.). Le budget estime le coup de la venue d’un·e visiteur·e. Cette somme est ensuite communiquée aux personnes qui viennent sur le lieu comme un prix indicatif mais libre. Le prix libre est le fonctionnement de base sur le lieu et permet de ne pas discriminer les personnes en fonction de leurs moyens financiers. De part notre expérience il nous semble important de rappeler que le prix libre nécessite que les personnes ayant les moyens payent plus que la somme estimée pour permettre à d’autres de payer moins.
Contrairement aux visiteur·es, les résident·es et arrimé·es sont tenu•es de contribuer en plus aux frais indépendants de leur présence sur le lieu si leurs ressources le permettent. Ces frais couvrent les dépenses liées à la vie quotidienne (courses, entretien du lieu, etc.) ainsi que les dépenses liées aux projets de solidarité et d’entraide, notamment le sanctuaire et la faune et flore sauvage, ainsi que les projets de développement et d’entretien du lieu. Tous ces frais sont détaillés dans le budget collectif.
Fonds et mutuelles
Il existe plusieurs fonds et mutuelles sur le lieu. Il ne sont pas tous cadrés par le budget car ils sont utilisés en cas d’excédent. Ils sont donc gérés de manière autonome par les arrimé·es. Ces fonds et mutuelles sont alimentés par les dons des visiteur·es, des arrimé·es et résident·es du lieu ainsi que par les bénéfices des activités organisées sur le lieu qui excèdent le budget collectif. Les fonds suivants sont disponibles sur le lieu:
- Fonds de solidarité
- Mutuelle de subsistance
- Fonds de secours du sanctuaire
- Fonds de libération agraire
- Fonds pour faune et flore sauvage
Mutualisation des privilèges1 Nous comprenons que le terme “privilège” peut être perçu içi comme trop fort voir insultant pour celles et ceux qui n’ont pas eu ou qui n’ont toujours pas la chance d’avoir accès à ces ressources. Nous tenons à ce terme, ainsi nous voulons donc ètre precis sur notre vision pour éviter toute ambiguïté. Ce que nous désignons par privilège financier ou privilège de moyens est le fait de disposer en tant qu’individu·e de ressources financières matérielles éxedant les besoins de la dite personne et qui ne serait donc, de fait, que soumis à la volonté de la personne qui détient ces moyens. Il va donc de soit que toute personne qui n’a pas accès à ces ressources ne peut pas être considéré comme priviliégié·es et que a l’inverse, la minorité de personne qui dispose de ressources “suplémentaires” sont par défintion priviliégié·es.
Les arrimé·es ont comme devoir de mutualiser leurs ressources financières, capitaux divers et des propriétés personnelles non présentes dans la liste ci-dessous. Cette approche peut sembler radicale, mais elle est nécessaire pour créer un espace de vie égalitaire et solidaire. En effet, le collectif considère que ces éléments sont des privilèges1 Nous comprenons que le terme “privilège” peut être perçu içi comme trop fort voir insultant pour celles et ceux qui n’ont pas eu ou qui n’ont toujours pas la chance d’avoir accès à ces ressources. Nous tenons à ce terme, ainsi nous voulons donc ètre precis sur notre vision pour éviter toute ambiguïté. Ce que nous désignons par privilège financier ou privilège de moyens est le fait de disposer en tant qu’individu·e de ressources financières matérielles éxedant les besoins de la dite personne et qui ne serait donc, de fait, que soumis à la volonté de la personne qui détient ces moyens. Il va donc de soit que toute personne qui n’a pas accès à ces ressources ne peut pas être considéré comme priviliégié·es et que a l’inverse, la minorité de personne qui dispose de ressources “suplémentaires” sont par défintion priviliégié·es.
et non des droits. De fait, les arrimé·es doivent renoncer à la propriété individuelle de ces ressources et les mettre à disposition du collectif même en cas de départ. Il nous semble difficilement justifiable d’exiger la restitution de privilèges1 Nous comprenons que le terme “privilège” peut être perçu içi comme trop fort voir insultant pour celles et ceux qui n’ont pas eu ou qui n’ont toujours pas la chance d’avoir accès à ces ressources. Nous tenons à ce terme, ainsi nous voulons donc ètre precis sur notre vision pour éviter toute ambiguïté. Ce que nous désignons par privilège financier ou privilège de moyens est le fait de disposer en tant qu’individu·e de ressources financières matérielles éxedant les besoins de la dite personne et qui ne serait donc, de fait, que soumis à la volonté de la personne qui détient ces moyens. Il va donc de soit que toute personne qui n’a pas accès à ces ressources ne peut pas être considéré comme priviliégié·es et que a l’inverse, la minorité de personne qui dispose de ressources “suplémentaires” sont par défintion priviliégié·es.
à une personne qui a décidé de quitter le collectif alors que ces mêmes privilèges1 Nous comprenons que le terme “privilège” peut être perçu içi comme trop fort voir insultant pour celles et ceux qui n’ont pas eu ou qui n’ont toujours pas la chance d’avoir accès à ces ressources. Nous tenons à ce terme, ainsi nous voulons donc ètre precis sur notre vision pour éviter toute ambiguïté. Ce que nous désignons par privilège financier ou privilège de moyens est le fait de disposer en tant qu’individu·e de ressources financières matérielles éxedant les besoins de la dite personne et qui ne serait donc, de fait, que soumis à la volonté de la personne qui détient ces moyens. Il va donc de soit que toute personne qui n’a pas accès à ces ressources ne peut pas être considéré comme priviliégié·es et que a l’inverse, la minorité de personne qui dispose de ressources “suplémentaires” sont par défintion priviliégié·es.
participent hors du collectif à la création d’inégalités. Il va de même pour tout investissement personnel dans le lieu non cadré par un accord collectif.
Différents risques sont à prendre en compte dans cette mutualisation et pour éviter de créer des contextes de dépendance, plusieurs sécurités sont mises en place:
- Une somme d’argent hebdomadaire est allouée à chaque arrimé·e dont l’usage est à leur discrétion.
- Un filet de sécurité est prérequis pour devenir arrimé-e. Ce filet à comme objectif de permette à tout moment à la personne le détenant de partir du lieu. Ce filet de sécurité est variable (nous n’avons pas tous-tes le même capital social, familial, culturel… ) et est demandé par chaque candidat·e au rôle d’arrimé·e.
- Certains besoins sont considérés comme ubiquitaires tels que l’abonnement du téléphone mobile, les frais médicaux, frais bancaire, individus à charge et maintenance des vélos. Ils sont donc pris en charge par la mutualisation.
- Une liste d’outils et de matériel est définie comme étant indispensable et, de fait, personnelle:
- Vélo et accesoires
- Couteau, hache, houe et accessoires d’entretiens
- Lame et fixation de faulx
- Trousse de premiers secours
- Trousse de couture
- Vêtements
- Sac de couchage et matelas
- Sac à dos supérieur a 80L
- Bivy
Mise à disposition de privilège1 Nous comprenons que le terme “privilège” peut être perçu içi comme trop fort voir insultant pour celles et ceux qui n’ont pas eu ou qui n’ont toujours pas la chance d’avoir accès à ces ressources. Nous tenons à ce terme, ainsi nous voulons donc ètre precis sur notre vision pour éviter toute ambiguïté. Ce que nous désignons par privilège financier ou privilège de moyens est le fait de disposer en tant qu’individu·e de ressources financières matérielles éxedant les besoins de la dite personne et qui ne serait donc, de fait, que soumis à la volonté de la personne qui détient ces moyens. Il va donc de soit que toute personne qui n’a pas accès à ces ressources ne peut pas être considéré comme priviliégié·es et que a l’inverse, la minorité de personne qui dispose de ressources “suplémentaires” sont par défintion priviliégié·es.
de façon conditionné
Les dépenses du collectif se doivent d’être issus exclusivement de l’argent collectif. Un•e individu•es peut contribuer si elle le souhaite à l’argent collectif par le biais d’un don, mais elle ne doit en aucun cas proposé son privilège1 Nous comprenons que le terme “privilège” peut être perçu içi comme trop fort voir insultant pour celles et ceux qui n’ont pas eu ou qui n’ont toujours pas la chance d’avoir accès à ces ressources. Nous tenons à ce terme, ainsi nous voulons donc ètre precis sur notre vision pour éviter toute ambiguïté. Ce que nous désignons par privilège financier ou privilège de moyens est le fait de disposer en tant qu’individu·e de ressources financières matérielles éxedant les besoins de la dite personne et qui ne serait donc, de fait, que soumis à la volonté de la personne qui détient ces moyens. Il va donc de soit que toute personne qui n’a pas accès à ces ressources ne peut pas être considéré comme priviliégié·es et que a l’inverse, la minorité de personne qui dispose de ressources “suplémentaires” sont par défintion priviliégié·es.
financier, ou tout autre échange de ressource, de façon conditionné. Effectivement, cela reviendrais à contourner les valeurs et la gouvernance du collectif.
Par exemple si une personne propose un projet tout en proposant de le financer elle met a disposition son problème financier conditionné par l’accord collectif à l’égard de ce projet. Cela biaise le groupe ainsi que la personne instigatrice. Les premiers pourrait parmis d’autre biais ce sentir responsable à l’égard de la personne instigatrice qui elle, pourrait se voir des droits spécifique en ce qui concerne le projet vue que c’est sont argent à la base. Dans tout les cas ce procédé reflète, de fait, une main mise sur un capital individuelle, autrement dit privé, ce qui est contraire aux valeurs du collectif qui cherche comme préciser ci dessus, a mutualiser ce type de privilège1 Nous comprenons que le terme “privilège” peut être perçu içi comme trop fort voir insultant pour celles et ceux qui n’ont pas eu ou qui n’ont toujours pas la chance d’avoir accès à ces ressources. Nous tenons à ce terme, ainsi nous voulons donc ètre precis sur notre vision pour éviter toute ambiguïté. Ce que nous désignons par privilège financier ou privilège de moyens est le fait de disposer en tant qu’individu·e de ressources financières matérielles éxedant les besoins de la dite personne et qui ne serait donc, de fait, que soumis à la volonté de la personne qui détient ces moyens. Il va donc de soit que toute personne qui n’a pas accès à ces ressources ne peut pas être considéré comme priviliégié·es et que a l’inverse, la minorité de personne qui dispose de ressources “suplémentaires” sont par défintion priviliégié·es.
sans discrimination arbitraire.
Notes
- Nous comprenons que le terme “privilège” peut être perçu içi comme trop fort voir insultant pour celles et ceux qui n’ont pas eu ou qui n’ont toujours pas la chance d’avoir accès à ces ressources. Nous tenons à ce terme, ainsi nous voulons donc ètre precis sur notre vision pour éviter toute ambiguïté. Ce que nous désignons par privilège financier ou privilège de moyens est le fait de disposer en tant qu’individu·e de ressources financières matérielles éxedant les besoins de la dite personne et qui ne serait donc, de fait, que soumis à la volonté de la personne qui détient ces moyens. Il va donc de soit que toute personne qui n’a pas accès à ces ressources ne peut pas être considéré comme priviliégié·es et que a l’inverse, la minorité de personne qui dispose de ressources “suplémentaires” sont par défintion priviliégié·es.
Dans le cas du collectif du Mallouestan les moyens de subsistance sont répondu par le collectif faisant de la majorité de l’argent des individu·es un privilège.